Ma généalogie depuis l'an 1603

                    Un peu de généalogie rend snob, beaucoup de généalogie rend modeste… 

                                                                                      Robert Colonna d’Istria, Une famille corse, 1200 ans de solitude

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Un peu d'histoire de Franche Comté 

La conquête de la Franche-Comté (appelée alors Comté de Bourgogne), province francophone, a été une préoccupation constante des rois de France : Louis XI en 1477 et Henri IV en 1595 ont essayé, Louis XIV a réussi en 1674.

Plus de 90 forteresses seront détruites lors de l'occupation de la Comté par les troupes de Louis XI entre 1477 et

1479. Des villages sont alors saccagés, dont Champlitte et Gray.

 

Pendant le règne de Charles-Quint, la Franche-Comté était prospère. Elle disposait d'un statut spécial qui la mettait à l'abri des conflits entre la France, l'Espagne et l'Autriche, grace à des traités de neutralité garantis par les cantons suisses.

Mais le 17 janvier 1595, Henri IV déclare la guerre à l'Espagne. Après sa victoire sur les Espagnols à Fontaine-Française dans le duché de Bourgogne (à environ 20 km de Pierrecourt), il envahit en personne la province espagnole ( le roi d'espagne est en même temps comte de Bourgogne, c’est-à-dire souverain de la Franche-Comté), sans se soucier de sa neutralité !

En janvier 1629, Richelieu écrit à Louis XIII : " On pourrait penser à la Franche-Comté comme nous appartenans, estans contiguë à la France et facile à conquérir … ".

Louis XIII rompt le traité de neutralité et le 27 mai 1635, il déclare la guerre !

 

 La guerre de dix ans en Franche Comté

 

Pillage d'un chateau En regardant ce tableau intitulé « Pillage d'un village », de Sebastiaen VRANCX (un peintre des Pays-Bas méridionaux spécialisé dans les représentations de pillages, d'embuscades et de batailles), on comprend de suite ce que veut dire la guerre à cette époque !

 

Cette guerre a opposé la France de Louis XIII à l’Espagne de Philippe IV, de 1634 à 1644. Durant ce conflit, la région a été ravagée par les armées ennemies. Aux soldats tués s’ajoutent les atrocités commises à l’encontre des populations civiles.

 

En 1638, la peste produit des ravages, la guerre continue, et la famine —un autre fléau — fait son apparition.

Richelieu meurt en 1642, et Louis XIII en 1643. Commencent alors les négociations pour la paix.

En 1644, Mazarin, qui succède à Richelieu s'engage à faire cesser les hostilités en Franche-Comté. Moyennant 40 000 écus, la Franche-Comté retrouve enfin sa chère neutralité.

 

Après la guerre de Dix Ans, la situation est apocalyptique. La guerre, la peste et la famine ont ruinées la Franche-Comté.

Villes incendiées, 70 châteaux brûlés, 150 villages ont disparu, femmes violées, vieillards brûlés vifs, des morts par milliers.

Toutes l'économie et la démographie de la Franche-Comté se trouvent bouleversées.

L'agriculture est dévastée car le bétail est mort, les labours et les semailles n'ont pas été faits, les paysans sont partis dans les villes ou à l'étranger.

La perte démographique est également très importante. 200 000 personnes sont mortes ou disparues ou parties à l'étranger.

 

Ceci explique pourquoi dans certaines villes ou villages, il n'y a plus d'archives antérieures à cette période ! (*)

 

Loin d’oublier les échecs de son père, Louis XIV convoite la Fanche Comté pour son rôle géopolitique et stratégique, ses richesses (le sel, en particulier) qui en font un joyau qu’il veut absolument ajouter à sa couronne. Il se rendra finalement maître de la province en 1674, avant d’en devenir le souverain légal en 1678, par le Traité de Nimègue qui entérine l’annexion de la Franche-Comté par la France.

 Mais les Francs-Comtois n'accepteront pas son rattachement à la France. Beaucoup espéraient, comme en 1668, le retour à l'Espagne.  

Trois complots se succédèrent pour soulever la province contre Louis XIV. 

 

Pas rancuniers (?) 

Hotel Henri IV à Champlitte

 

À Champlitte, à 8 km de Frettes, on a oublié que le roi de France Henri IV avait assiégé et rançonné la

ville : un hôtel-restaurant porte encore son nom !

 

 

 

 

 

 

 

Et après ?

5 février 1790 : naissance de la Haute-Saône comme département. Vesoul est choisi comme chef-lieu à cause de sa position centrale, de préférence à Gray, plus importante commercialement, mais plus excentrée.

 

Milieu du XIXe siècle : choléra, maladies de la vigne, développement des voies de communication, création d’une ligne de chemin de fer Paris – Bâle.

L’économie de la Haute-Saône s’effondre : les usines ferment, le port de Gray décline, les Haut-Saônois vont s’installer en Algérie, aux Etats-Unis ou au Mexique.

(*) Ainsi, à Genant, proche de Frettes, on trouve un seul reistre paroissial avec un avertissement

Page du registre d'état civil de Grenant

On peut y lire :

Avertissement

« La commune de Grenant ne possède pas d'autres archives des registres de naissances plus anciens que celui-ci qui date de 1646, c'est à dire peu de temps après le passage de Galas dans ces contrées.

Ce passage qui date de 1636 fait époque de triste mémoire. Car il a accumulé tellement de ruines en tous genres dans ce pays-ci que Grenant, qui était alors probablement aussi considérable qu'il l'est maintenant (avec 150 ménages en 1850) fut réduit par l'incendie à douze maisons restées intactes. L'église et le presbytère ainsi que la chapelle St Germain furent brulées. Les habitants furent la plupart massacrés ou emmenés prisonniers.  Les monuments publics, les archives et les titres de famille furent anéantis. La chaine de la tradition fut rompue, la chronologie des familles fut éteinte et l'historique du passé de Grenant fut méconnu.

Ce n'est donc qu'à cette date de 1646 qu'on peut maintenant faire remonter l'origine certaine des plus anciennes familles de Grenant et attacher le premier anneau de la chaine traditionnelle des événements mémorables arrivés dans ces contrées.

C'est pourquoi on doit conserver bien soigneusement ce registre qui devient maintenant le premier volume des registres d'actes civils de la commune de Grenant que j'ai fait relier proprement en 1846 »

Qui est ce « Galas » ?

Portrait de Matthias GallasMatthias Gallas, comte de Campo et duc de Lucera (né à Trente le 16 septembre 1584 et mort à Vienne le 25 avril 1647) fut un général de l'armée impériale pendant la guerre de Trente Ans.

Il buvait comme un trou et s'empiffrait de façon scandaleuse au vu et au su de ses soldats affamés !

 

Son armée avait, justement, mérité d'être considérée comme la bande la plus cruelle et la plus rapace de toute la guerre de Trente Ans, qui n'en manquait pourtant pas : Gallas et ses officiers, Isolany, « chef général des Croates, homme d'une taille gigantesque et d'une valeur éprouvée », le major Lamboy, « sergent de bataille des armées de l'empereur » et Forkatz, lieutenant-général des Croates, ont longtemps laissé un souvenir épouvantable en Bourgogne et en Lorraine, à cause de leur méchanceté proverbiale.

 

La guerre de trente ans

Les combats se déroulèrent initialement et principalement dans les territoires d’Europe centrale dépendant du Saint-Empire Romain Germanique, mais impliquèrent la plupart des puissances européennes, à l’exception notable de l’Angleterre et de la Russie. 

Pendant ces trente années, la guerre changea progressivement de nature et d’objet : commencée en tant que conflit religieux, elle se termina en lutte politique entre la France et la Maison d’Autriche.

La campagne de 1636 est très difficile pour la France, et une opération menée en Franche-Comté [la Franche-Comté n’est alors pas une terre française mais dépend du Saint Empire Romain Germanique] ; Gallas envahit la Bourgogne, et y jeta la consternation dans toute la contrée, avant d'échouer au siège de Saint-Jean de-Losne et de devoir repasser le Rhin.

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