Ma généalogie depuis l'an 1603

                    Un peu de généalogie rend snob, beaucoup de généalogie rend modeste… 

                                                                                      Robert Colonna d’Istria, Une famille corse, 1200 ans de solitude

ACCUEIL
  • Etat de mes recherches
  • Préambule
  • Vie quotidienne
    • Monnaie
    • Mesures
    • Surfaces
    • Mariage
    • Armée
    • Vêtements et mode
    • Métiers et outils
  • Généralités
    • Généralités
    • Généralités
    • Numéro SOSA
    • Degrés de parenté
    • Evolution de l'Etat Civil
    • Les obstacles
    • Les obstacles
    • Ecriture et paléographie
    • Les Lieux, Histoire
    • L'évolution de la France
    • Histoire régionale Franche Comté
    • Langres
    • Langres, carrefour de voies romaines
    • Langres
    • Pierrecourt et environs
    • Pierrecourt
    • Aumonières
    • Frettes
    • Frettes
    • Frettes, le site
    • Champlitte
    • Troyes
    • Bar sur Seine
  • les ROYER
    • Accueil pages Royer
    • Origine du nom
    • les ROYER depuis 1603
    • Royer de 1600 à 1699
    • Royer de 1700 à 1799
    • Royer de 1800 à 1899
    • Royer de 1900 à nos jours
  • les CHOLOT
    • Accueil pages Cholot
    • les CHOLOT
  • Glossaire
  • Sources documentaires
  • Patronymes

De Langres à Pierrecourt, par la voie romaine…


La carte de Langres à Pierrecourt,

Aumonières, puis Frettes.

 

Et quelques communes alentour qui ont vu naître,

se marier ou mourir quelques Royer.

 

À l'époque, pour aller de Langres à Pierrecourt, on empruntait une voie romaine qui allait de Langres (Andemantunnum en latin) à Besançon (Vesontio en latin), un axe de « première catégorie », l'équivalent de nos routes nationales.

carte des voies romaines en Haute Marne

Sur cette carte des voies romaines en Haute Marne, publiée en 1860, un itinéraire en rouge part de Langres, passe par Chalindrey et file sur Pierrecourt et Aumonières. Frettes n'est pas loin de cette voie romaine.

Récemment, on a trouvé à la sortie de Chalindrey, une voie romaine qui vraissemblablement était une sorte de périphérique reliant les deux voies romaines (en rouge).

 

On voit bien la route directe de Langres jusqu'à Pierrecourt (environ 40 km), la première  étape pour aller travailler à Aumonières.

Le tracé de la voie romaine et celui des routes actuelles est quasimment similaire.

On voit aussi que Langres était un carrefour de communication.

Tracé des routes actuelles reprenant la voie romaine

 

 Le tracé des routes correspond à la réalité d'aujourd'hui.

Il existait trois types de voies romaines :

• Les via « Publicae » (voies prétoriennes ou consulaires), voies publiques, construites aux frais de l’Etat et qui portent les noms de ceux qui les ont tracées. Ces voies sont d’un accès libre et des curateurs sont chargés de leur entretien.

• Les via « Vicinalae» (voies vicinales), les plus nombreuses qui servent souvent de liaison entre les voies publiques. Elles sont construites et entretenues sous la responsabilité des Pagi (magistrats locaux) qui exigent des propriétaires d’entretenir la portion de voie qui traverse leur domaine. Elles sont aussi d’un accès libre.

• Les via « Privatae » (voies privées), chemins privés dont l’entretien est à la charge exclusive du propriétaire. L’accès est limité (chemin de servitude), laissé à la discrétion du propriétaire.

 

Sur les voies publiques, deux types d’hébergement sont prévus pour faire une halte plus ou moins longue :

• les « mutatio », gîtes d’étape espacés d'environ 20 à 30 km qui permettent de se reposer, de se rafraîchir voire de changer de monture si on se déplace à cheval ou en char.

• les « mensio », véritables relais-auberge bien équipés pour la nuit, avec une étable pour les chevaux, à forte capacité d'accueil et parfois un maréchal ferrant, un charron pour réparer les chars, voire un vétérinaire.

Mais, ils sont distants d'environ 30 à 50 km.

La circulation sur les voies romaines se fait uniquement de jour, il est donc difficile de dépasser 35 km/jour.

 

Une des raisons qui ont poussé à construire des viae publicae est le déplacement des légions romaines, car les armées doivent se déplacer le plus rapidement possible, ainsi que l'approvisionnement en denrées, et le commerce.

Une légion en marche peut comprendre 5 000 légionnaires sans compter les valets, les mules, les chevaux et les chariots… La vitesse de déplacement d’une légion au complet oscille entre trois et quatre km/h, pas plus. Essayez de faire la même chose en spartiates !

Plus tard, à partir d’Auguste, un service des postes de l’administration voit le jour sur les plus importantes voies publiques, il permet un déplacement d'environ 75 km par jour grace au système de relais pour changer de monture, pour acheminer vers Rome des nouvelles fraîches de tous points de l’Empire. 

 

Nombreux sont les brigands de grands chemins dans certaines régions. Les commerçants se déplaçaient souvent avec des sommes importantes.

Voyageurs et pèlerins, préfèrent souvent voyager en groupe pour se défendre en cas d’attaque de voleurs. Les plus riches se déplacent avec leurs esclaves…

 

Les voies romaines ont largement survécu à l’Empire car elles ont servi de réseau routier bien au-delà du moyen âge ! Certaines sont encore visibles, servant aux promeneurs, voire aux coureurs cyclistes du Paris-Roubaix sur le parcours de l’enfer des pavés (romains !) du nord dans la trouée d’Aremberg, par exemple.

 

mentions légales • RGPD • Sources généalogiques • Plan du site