Ma généalogie depuis l'an 1603
Un peu de généalogie rend snob, beaucoup de généalogie rend modeste…
Robert Colonna d’Istria, Une famille corse, 1200 ans de solitude
C'est une méthode de numérotation des individus, utilisée en généalogie, permettant d’identifier par un numéro unique chaque ancêtre dans une généalogie ascendante. C'est une sorte de table des ancêtres, mise au point par le franciscain et généalogiste Jérôme de Sosa en 1676.
Il est utile de donner un numéro à chaque ancêtre afin de s'y retrouver, car le nombre d'ancêtres double à chaque génération !
A la 30e génération, on a quasiment 537 millions d'ancêtres et un peu plus de 17 milliards à la 35e génération… Faut déjà pouvoir remonter aussi loin !
Par rapport à Claude ROYER (1602-1680), je suis la 11e génération de Royer, j'ai donc 1024 ancêtres ! Je suis très loin de les avoir tous identifiés !
Mes petits-enfants sont la 13e génération, donc ils ont 4096 ancêtres… Bon courage, les gars !
Mais, en généalogie ascendante, on part généralement de soi-même.
Il s'agit d’attribuer le numéro 1 à l’individu racine (moi) à partir duquel on établit l’ascendance, appelé « de cujus », puis le numéro deux à son père et trois à sa mère.
Chaque homme a un numéro double de celui de son enfant et donc pair
et chaque femme un numéro double de celui de son enfant plus un, soit un numéro impair.
Exemple, ma généalogie ascendante :
Le SOSA ne peut pas être utilisé pour codifier les individus d'une généalogie descendante, par la méthode d'Aboville, entres autres.