Ma généalogie depuis l'an 1603
Un peu de généalogie rend snob, beaucoup de généalogie rend modeste…
Robert Colonna d’Istria, Une famille corse, 1200 ans de solitude
J'ai fait des déplacements aux archives départementales de Paris, des Hauts de Seine et en province,
à Marseille, Troyes, Chaumont, Dijon, Vesoul, et ce n'est pas fini !
J'ai beaucoup étudié les archives numériques de Haute Marne, Haute Saône, Côte d'Or, Indre et Loire, Eure-et-Loir, Charente, surtout les fonds paroissiaux anciens quand ils sont disponibles, mais il y a beaucoup de trous dûs aux guerres, révolutions, incendies, …
Naturellement, j'ai commencé par chercher des informations sur des sites spécialisés tels que Généanet, …
Mais c'est assez décevant en terme d'informations « fiables » récoltées !
Bien sûr, je consulte Généanet et ses alertes… Bof ! Franchement, en dix ans j'ai juste trouvé Martine, une « cousine » — nos arrière grands-pères étaient frères, nous correspondons irrégulièrement et nous ne nous connaissons pas physiquement, mais ça, c'est de ma faute !
Je n'ai jamais touvé trois ou quatre jours à passer à Frettes…
Et aussi Filae… C'est plus riche, mais pas plus efficace ! A croire qu'aucun de nos nombreux cousins ne s'est intéressé un tant soit peu à sa généalogie ! Dommage…
On y trouve de tout, des gens qui ont répertorié tous les Royer d'une commune pendant plusieurs centaines d'années, sans aucun lien de parenté, bof…
D'autres « pillent » les arbres de Généanet et Filae, sans aller chercher plus loin que ça, et recopient sottement sur leur arbre personnel, et ça devient viral car on retrouve aussi les mêmes âneries dans plusieurs autres arbres ! C'est très con…
J'ai une personne dans le colimateur, elle recopie tout ce qui lui tombe sous les yeux à tour de bras !
Si elle se donnait la peine de vérifier sur les sites des archives départementales elle comprendrait que son travail est un grand n'importe quoi !
Elle a recopié telles quelles des données de mon arbre, sans chercher à les compléter… C'est pourtant facile de consulter les registres aux archives départementales, mais … non, trop long !
Sans doute se donne-t-elle l'illusion de « faire sa généalogie », et que savoir que son aïeul Untel est né à une date et est mort à une autre la satisfait… Et si c'est erronné, tant pis, pas grave !
Aujourd'hui, les gens sont pressés, ils veulent remonter à l'époque de Saint Louis en trois clics !
Désolé, mais ça ne marche pas ainsi !
Je publie sur Heredis Online, sur Filae et sur Généanet, au fur et à mesure de mes découvertes, mais pour consulter mon arbre il faut me demander la permission depuis qu'un type avait recopié tout mon arbre — y compris moi ! — alors qu'il n'était même pas un cousin lointain de notre branche !
Pour moi, faire sa généalogie, ce n'est pas simplement collecter des dates de naissance, des dates de mariage (voire de divorces !) ou de décès. Non, il faut aussi un contexte. C'est ce que j'essaie de faire avec ce site.
Et je rédige parallèlement un ouvrage papier très documenté, pour ma descendance qui le trouvera dans mes archives après mon décès, car au train où ça avance je n'aurai probablement pas terminé avant de tirer ma révérence !
Pour le moment, ça se présente ainsi… mais ça peut encore beaucoup évoluer !
Je me suis attaché à faire de l' « archéogénéalogie » ! Le mot n'existe pas, mais comme les archéologues je gratte …
Plus je gratte, plus je suis obligé de chercher des informations : que se passait-il à l'époque de Claude, Nicolas, François (en histoire, en littérature et autres arts, en découvertes et inventions, …).
Quels étaient ses biens personnels ? Que représentait 1 franc ou un Louis ou une livre, voire un Deutsch Mark, à son époque ?
Combien y avait-il d'habitants au village à cette époque ? Combien de naissances, mariages et décès ?
Pourquoi ceux qui sont nés au village sont parfois morts ailleurs et où ?
Autant de questions que j'étais loin d'imaginer qu'elles se poseraient quand j'ai commencé !
Et j'imaginais encore moins les réponses que j'ai trouvées dans certains cas… !
Autant de réponses que vous trouverez peut être dans ces pages…
* * *
A l'exception de quelques illustrations, libres de droits, toutes les photos présentes sur ces pages ont été prises par Alain Royer, ou font partie des archives familiales, ou créditées à leur auteur consentant.
Je compte respecter le Code du Patrimoine (Livre II sur les archives) qui régit les modalités de collecte, de traitement et de consultation des archives publiques et privées.
En faisant ce site, je me suis engagé moralement à ne publier aucune information qui porterait atteinte aux intérêts et à la vie privée de mes ascendants et de leurs descendants respectifs. C'est pourquoi, dans les pages de ce site, vous ne trouverez pas de dates précises !
Ni d'informations postérieures au 31 décembre 1949, c'est encore trop récent et nombres de personnes concernées sont encore vivantes…
Enfin, toutes les informations généalogiques contenues dans ce site ont des sources vérifiables, je n'ai rien inventé !
Il n'est pas exclu, qu'à terme certaines pages ne soient accessibles qu'avec un code à me demander.
Je me réserve le droit de refuser si j'en ai envie !
* * *
En raison de la nature des informations qu'ils contiennent, certains documents ne sont consultables qu'à l'expiration de délais spéciaux.
Délai de 25 ans
• 25 ans à compter de la date du document dont la communication porterait atteinte au secret des délibérations du Gouvernement et des autorités responsables relevant du pouvoir exécutif, à la conduite des relations extérieures, à la monnaie et au crédit public, au secret en matière commerciale et industrielle, à la recherche par les services compétents des infractions fiscales et douanières ou au secret en matière de statistiques sauf lorsque sont en cause des données collectées au moyen de questionnaires ayant trait aux faits et comportements d'ordre privé mentionnées aux 4° et 5° ;
Pour les documents mentionnés au 1° du I de l'article 6 de la loi n° 78-753 du 17 juillet 1978, à l'exception des documents produits dans le cadre d'un contrat de prestation de services exécuté pour le compte d'une ou de plusieurs personnes déterminées lorsque ces documents entrent, du fait de leur contenu, dans le champ d'application des 3° ou 4° du présent I ;
• 25 ans à compter de la date du décès de l'intéressé, pour les documents dont la communication porte atteinte au secret médical. Si la date du décès n'est pas connue, le délai est de cent vingt ans à compter de la date de naissance de la personne en cause.
Délai de 50 ans
50 ans à compter de la date du document pour ceux dont la communication porterait atteinte
Le même délai s'applique aux documents qui portent une appréciation ou un jugement de valeur sur une personne physique, nommément désignée ou facilement identifiable, ou qui font apparaître le comportement d'une personne dans des conditions susceptibles de lui porter préjudice.
Le même délai s'applique aux documents relatifs à la construction, à l'équipement et au fonctionnement des ouvrages, bâtiments ou parties de bâtiment utilisés pour la détention des personnes ou recevant habituellement des personnes détenues. Ce délai est décompté depuis la fin de l'affectation à ces usages des ouvrages, bâtiments ou parties de bâtiment en cause.
Délai de 75 ans
75 ans à compter de la date du document ou un délai de 25 ans à compter de la date du décès de l'intéressé si ce dernier délai est plus bref :
Délai de 100 ans
100 ans à compter de la date du document ou un délai de 25 ans à compter de la date du décès de l'intéressé si ce dernier délai est plus bref, pour les documents mentionnés au 4° qui se rapportent à une personne mineure.
Les mêmes délais s'appliquent aux documents couverts ou ayant été couverts par le secret de la défense nationale dont la communication est de nature à porter atteinte à la sécurité de personnes nommément désignées ou facilement identifiables.
Il en est de même pour les documents relatifs aux enquêtes réalisées par les services de la police judiciaire, aux affaires portées devant les juridictions, sous réserve des dispositions particulières relatives aux jugements, et à l'exécution des décisions de justice dont la communication porte atteinte à l'intimité de la vie sexuelle des personnes.
Documents incommunicables
Attention, ne peuvent être consultées les archives publiques dont la communication est susceptible d'entraîner la diffusion d'informations permettant de concevoir, fabriquer, utiliser ou localiser des armes nucléaires, biologiques, chimiques ou toutes autres armes ayant des effets directs ou indirects de destruction d'un niveau analogue.